Les artistes exposés actuellement

Pierre Alechinsky, Belgique

Né à Bruxelles en 1927 et formé à l’école de La Cambre, Pierre Alechinsky est, notamment, une des grandes figures du mouvement Cobra.

L’œuvre d’Alechinsky est immense et mondialement connue. Son travail est marqué par un rapport fort entre l’écriture et l’illustration, dimension renforcée par l’attrait de l’artiste pour la calligraphie japonaise.

Parmi les nombreuses réalisations d’Alechinsky, l’on compte quantité d’estampes et ce, dès ses débuts artistiques. Il se perfectionne en la matière à Paris, où il s’installe en 1951, à l’Atelier 17 auprès de Stanley William Hayter. Les gravures présentées dans l’exposition à l’œuvre sont extraites d’un livre, daté de 1948, dont les tirages ont été réalisés, une nouvelle fois, au début des années 2000.

Beverly BAKER - Latitude Artist, USA

Artiste américaine (Latitude Artist, Kentucky), Beverly Baker travaille au départ de documents administratifs qu’elle subtilise sur son lieu de travail ou au départ de pages arrachées à des magazines et à des livres. Ce support initial est ensuite couvert par de multiples couches de lettres, de mots et de lignes de couleurs.

Avec la fréquentation des ateliers, la production de Beverly Baker s’émancipe progressivement du texte pour devenir plus graphique. Les œuvres exposées ici en attestent. Nous sommes face à de quasi tapisseries dont l’intensité tranche avec la sobriété des moyens. Car, quoi qu’il en soit de l’évolution de son travail, Beverly Baker recourt toujours aux mêmes modestes instruments : stylo à bille, crayon ou marqueur.

Géraldine BEAUPèRE - Créahm Région wallonne, Belgique

Fréquentant les ateliers du Créahm depuis plus de quinze ans, Géraldine Beaupère crée en noir et blanc de magnifiques réinterprétations de livres illustrés. Les textes autant que les images sont soumis au travail de copie et de détournement de Géraldine Beaupère.

Les œuvres exposées ici appartiennent à un registre de création plus ancien, l’artiste se préoccupant aujourd’hui davantage de la nature et de sa préservation.

Samuel Cariaux - Créahm Région Wallonne, Belgique - Atelier gravure du Trinkhall museum

Musicien, artiste circassien, danseur et plasticien, Samuel Cariaux est un artiste « total », fréquentant les ateliers du Créahm, à Liège.

Fortement influencé par le Japon – samouraï, calligraphie, sushi ou manga –, Samuel Cariaux puise également son inspiration dans les photographies les plus sensuelles de la publicité.

Depuis le mois de janvier 2023, au Trinkhall museum, Samuel Cariaux s’initie à la gravure. Ce sont quelques-unes des créations réalisées dans ce cadre qui sont ici données à voir.

Martin Chaumont, Belgique

Martin Chaumont (1993 – …)  est un peintre et dessinateur liégeois.

Son œuvre – des paysages dont le bâti s’est progressivement retiré – interroge notre rapport à la nature. Ce questionnement en charrie un autre : c’est aussi le rapport technique et sensible de l’artiste à l’égard de son médium qui se trouve mis en trouble dans chacune de ses toiles et chacun de ses dessins.

Martin Chaumont a reçu le prix Louise Dehem (Académie Royale de Belgique) en 2023.

Sylvain COSIJNS - De Bolster, Belgique

Sylvain Cosijns (1932-2020) entre à l’atelier artistique du centre De Bolster (Mariaheem, à l’époque) à l’âge de cinquante-quatre ans. Avec le soutien de l’animateur Jan Geldhof, le talent artistique de Sylvain Cosijns s’épanouit peu à peu. L’artiste affirme son style : ses personnages sont de plus en plus stylisés au fur et à mesure qu’il épure son trait.

Michel DAVE - La Pommeraie, Belgique

Michel Dave (1941-2018) intègre les ateliers de La Pommeraie alors qu’il est âgé de cinquante ans.

L’artiste trace les mots comme l’on dessine, répétant en une colonne démultipliée sur la page le même mot ou la même phrase – l’un ou l’autre cerclé d’une sorte de bulle ou de pointillés. Les créations de Michel Dave sont, pour la plupart, réalisées au marqueur acrylique de couleur. Les œuvres exposées ici, si elles répondent au même canevas créatif, diffèrent néanmoins par la technique utilisée : la gravure.

André DELVIGNE, Belgique

Représenté par la Fondation Paul Duhem, le plasticien et photographe André Delvigne anime des ateliers d’art-thérapie.
Le Bureau du boss est un mausolée païen érigé à la gloire de l’artiste par lui-même.  C’est un agrégat de traces, autant rebuts que reliques de moments heureux ou souffrants : les alliances d’unions aujourd’hui dissoutes, une balle qui a manqué sa cible de peu, un autoportrait, de l’eau bénite, des chapelets, une carte de tarot et des montres à gousset qui ont cessé, depuis longtemps, d’égrener les minutes ou les heures.

Pierre De Peet - Créahmbxl, Belgique

Pierre De Peet (1929-2019) est un des artistes phares des ateliers du Créahm (Bruxelles), où il a œuvré pendant près de trente ans, d’août 1990 jusqu’à sa mort, survenue en novembre 2019.

Pierre DE PEET développe une œuvre plastique d’une bouleversante intensité : dessins, peintures et gravures. La sûreté parfaite du trait, l’intelligence des couleurs, le sens de la narration et une poétique incomparable de l’écart constituent les éléments principaux d’un langage pictural où l’expressionnisme, en ses dimensions parfois les plus tragiques, ne cesse de dialoguer avec une manière de douceur et de tendresse à nulles autres pareilles.

Robert DE ZAEYTIDJT - Créahmbxl, Belgique

Robert De Zaeytijdt (1929-1999) attended the Créahm plastic arts workshops in Brussels from 1984 to 1998. Over a relatively brief period, he created an abstract and powerfully poetic work. The artist preferred to use mediums such as ecoline and acrylic to apply large areas of color on paper. These areas were always enhanced with a subtle, almost mathematical ideographic punctuation, in India ink or pastel used in a way that evokes musical scores. Although he limited the use of color to the point of purification, Robert De Zaeytijdt was also a talented colorist. With this subtle combination came an element of doubt, leaving the artist hanging over his intentions. The interpretation is even deeper and we can imagine these compositions hinting at a landscape or portrait. Or are they a delicately mysterious form of calligraphic expression with a secret code known only by the artist?

In Robert De Zaeytijdt’s work, two worlds overlap, coexist and complement each other: the mist of intimacy and the accents of life which recount his mishaps or frivolity. An artistic creation that definitively reminds us of our own fragilities.

Deux mondes se superposent, cohabitent et se complètent dans l’œuvre de Robert De Zaeytijdt : la brume d’une intimité et les accents de la vie qui racontent ses anicroches ou ses légèretés. Une création artistique qui nous renvoie définitivement à nos propres fragilités.

Michel DUPONT - Club André Baillon, Belgique

Michel Dupont (1945-2010) a fréquenté l’atelier arts plastiques du Club André Baillon pendant quelques années.
Très imprégné par ses connaissances en ingénierie, l’artiste puise dans les manuels d’électromécanique la source de son inspiration, transfigurant schémas et équations sur de grands fonds colorés.

Lynette Franklin - Corilong, Australie

Pendant un peu plus de dix ans, Lynette Franklin participe à l’atelier de création du centre de santé Corilong, à Victoria, en Australie.

Elle réalise surtout des estampes sur lesquelles elle intervient avec du feutre, de l’acrylique ou encore des collages. Le petit format exposé ici représente vraisemblablement un proche de l’artiste.

Johan Geenens - Ateliers De Zandberg, Belgique

Né en 1970, Johan Geenens fréquente les ateliers De Zandberg depuis 2002.

Membre du Wild Classical Music Ensemble, Johan Geenens est également, peut-être même surtout, l’auteur d’un important travail plastique jouissant aujourd’hui d’une large reconnaissance.

Son œuvre – gravures, dessins et peintures – semble dénoter une grande retenue, bien sûr par le contenu, mais aussi par le choix de matériaux extrêmement sobres, voire austères.

Jean-Marie Heyligen - Home André Livémont, Belgique

Jean-Marie Heyligen (Ath, 1961) est un artiste pluriel : peintre, graveur, sculpteur, il se prête depuis plus de quarante ans, avec une infinie patience, au jeu de dire hors-les-mots les choses qui importent – des visages effarés, des corps abandonnés et nus, des Indiens d’un autre monde, des chevaliers d’un autre temps, tous embarqués dans l’énigme irrésolue des formes, des traits, des matières, des couleurs, des images et des choses. L’œuvre au long cours de Jean-Marie Heyligen est le bric-à-brac ordonné, sans cesse métamorphosé, de tout ce qui, de l’enfance à l’âge d’homme, secrètement nous traverse.

Arrivée au Trinkhall museum en 2022, dans le cadre d’une exposition monographique consacrée à Jean-Marie Heyligen, la sculpture monumentale exposée dans l’entrée est désormais le gardien du musée.

Alexis Lippstreu - La Pommeraie, Belgique

Avec une économie de moyens – crayon, papier – Alexis Lippstreu se fait le copiste génial de tableaux de maîtres. Les scènes de Gauguin, Manet ou Velasquez sont réinterprétées, réinventées, au sein d’infinies séries. Chaque dessin est une variation autour d’un même thème, inépuisable, toujours repris et remis sur le métier. Réécriture ou page nouvelle de l’histoire de l’art, l’œuvre d’Alexis Lippstreu taille jusqu’à l’os pour révéler, avec une grande sobriété et un art consommé du dépouillement, le cœur des tableaux les plus célèbres.

Les magnifiques gravures présentées ici relèvent du même dispositif de création.

Ronny MacKenzie - Project Ability, Royaume-Uni

Ronny MacKenzie fréquentait l’atelier artistique de Project Ability (Glasgow) lorsqu’il a réalisé l’œuvre exposée au Trinkhall museum. Nous ne disposons actuellement d’aucune information sur cet auteur.

Doreen McPherson - Intoart, Royaume-Uni

Doreen McPherson crée une œuvre en noir et blanc au crayon graphite et au fusain. Ses œuvres sont la réinterprétation d’anciennes photographies ou de pages de magazines de coiffures afros.

Doreen McPherson isole les visages et les fait éclater grâce à un jeu, très maîtrisé, d’ombre et de lumière.

Alain Meert - Créahm Région Wallonne, Belgique

Actif dans les ateliers du Créahm, à Liège, depuis 1996, Alain Meert est un formidable peintre animalier et un incroyable copiste. Reproductions d’animaux ou natures mortes se trouvent transfigurées sous ses traits.

Alain Meert a également offert au Trinkhall museum une de ses pièces emblématiques : Le musée idéal (2019). Bateau pirate installé au cœur du musée, il porte en son sein les œuvres, mais tout aussi bien les gens et les projets qui importent à l’artiste. Cette pièce se donne comme la métaphore de notre politique muséale.

Le musée idéal d’Alain Meert

Le musée idéal est une œuvre réalisée par Alain Meert, l’un des artistes phares des ateliers du Créahm Région Wallonne, en vue de l’ouverture du Trinkhall.

L’artiste a répondu à la question que nous lui avions adressée - Qu’est-ce qu’un musée ? - par le moyen d’un galion, toutes voiles dehors, où s’exposent nonchalamment dessins, peintures et sculptures. C’est un théâtre de papiers, de cartons, d’objets, présences multipliées, insolites et familières qui se logent exactement dans l’entre-deux des consciences. Le monde entier qui tient dans un bateau : l’arche d’Alain Meert. Quelle plus heureuse métaphore pouvions-nous rêver pour conduire notre politique muséale ? Le bateau d’Alain Meert est un musée, comme nous le voulons, qui navigue en rêvant parmi les idées, les formes et les émotions. Capitaine de vaisseau, Alain Meert est un pirate. Nous espérons, au Trinkhall, nous laisser mener longtemps par ses mille sabords et ses hissez ho !

Dan Miller - Creative Growth Art Center, USA

Actif au sein des ateliers Creative Growth, en Californie, Dan Miller jouit d’une très large reconnaissance. Son travail est présent, notamment, dans la collection du MoMA, du Centre Pompidou, de la Collection de l’Art brut de Lausanne ou encore du Berkeley Art Museum.

Les œuvres de Dan Miller, fasciné par la quincaillerie, les ampoules, les prises électriques et la nourriture, sont composées de mots et de chiffres relatifs à ses passions. Les termes sont superposés, entremêlés, étirés ou détournés, devenant les éléments graphiques de la composition plastique.

Bertha Otoya - Atelier Creativity Explored, USA

Originaire du Pérou, Bertha Otoya fréquente l’atelier américain Creativity Explored.

À ses débuts, elle se consacre au travail textile, réalisant des tapisseries et des kilts selon des procédés péruviens traditionnels. À partir de 2009, son travail prend une autre voie : Bertha Otoya se tourne alors vers la peinture, majoritairement en noir et blanc. Progressivement, la gravure occupe une place plus importante dans sa production : serpents, poissons et bêtes mystérieuses sont apposés sur des surfaces manuscrites, copies d’ouvrages variés allant du traité de démonologie au Paradis perdu de Milton.

 

Michel Petiniot - Créahm région wallonne, Belgique

Michel Petiniot (Liège, 1963) est, aujourd’hui, le doyen des ateliers du Créahm qu’il fréquente au quotidien depuis 1989. Voici plus de trente ans qu’il déploie un univers graphique et pictural librement adossé, dès l’entame de sa carrière artistique, aux estampes de Bruegel l’Ancien et aux peintures de Van Gogh. Non par le motif ni vraiment par le modèle, mais par le geste et son infinie répétition, la pure et simple émotion de dessiner et de peindre. Michel Petiniot dessine comme l’on grave depuis la nuit des temps assemblant des traits sur la feuille, le bois, le tissu ou la terre, peu importe, il dessine comme l’on marche, comme l’on fait les cent pas, libre de la nécessité de penser ou de dire ou même d’imaginer, secrètement méditant, répétant et réinventant ad libitum – avec quelle grâce, quelle rigueur, quelle modestie - sa litanie de traits, d’empreintes et de traces. Ce sont les œuvres de l’Honorable Michel Petiniot, peintre chinois de la voie excentrique, sans question ni réponse, déjouant nos pauvres habitudes et creusant dans nos yeux comme un rêve, enfin, d’exister.

Louis Pons, France

Louis Pons est né à Marseille, en 1927. Connaissant un certain dénuement et atteint de la tuberculose, Pons entre au sanatorium, âgé de 21 ans. Il y séjourne plus d’une année. Après cela, il vit à la campagne.

Louis Pons ne conserve jamais longtemps un emploi, quel qu’il soit. Il se tourne vers la pratique artistique. Il débute par la caricature de journal. Par le dessin donc. Ce choix est à la fois celui de la sobriété (des moyens) et de la liberté (de mouvement). Si Louis Pons apprend son art loin des académies ou des écoles, Hercules Seghers, Rodolphe Bresdin, Louis Soutter et Wols (Alfred Otto Wolfgang Schulze) sont quatre artistes que Louis Pons reconnaît comme ses maîtres.

Dans le courant des années 1960, Louis Pons souffre d’un important problème ophtalmologique doublé de migraine. Il est contraint d’abandonner le dessin, pratique requérant trop de concentration et sollicitant trop la vue. Les dessins de Pons se limitent alors aux images dont il orne les enveloppes ou les lettres qu’il adresse à ses proches et sur lesquelles, très souvent, l’on peut suivre les aventures d’un oiseau ou d’un rat appelé « Snop ».

Louis Pons se consacre désormais aux assemblages. Peut-être est-ce dans l’atelier de l’artiste, établi alors que sa situation financière lui permet de s’installer en un lieu de façon pérenne, qu’est née l’idée des assemblages : dans l’atelier de Louis Pons – un joyeux capharnaüm – les choses se côtoient et s’assemblent ; l’artiste assiste à leur réconciliation ou à leur union improbable.

En 1972, la compagne de Louis Pons décède. Il s’installe à Paris l’année suivante où il continue de s’adonner aux assemblages.

Louis Pons est représenté par la galerie Le Point Cardinal, puis par la galerie Claude Bernard.

Piet SCHOPPING - Jans Pakhuys, Pays-Bas

Né en 1955, à Hilversum, Piet Schopping est l’auteur d’une œuvre essentiellement en deux dimensions, réalisée au marqueur noir, au crayon ou à l’acrylique. L’écriture y est très présente, racontant, au sein des paysages que crée l’artiste, une histoire dont lui seul détient la clé.

Paola Sensi - La manica lunga, Italie

Nous ne disposons actuellement d’aucun renseignement sur cette artiste italienne.

Michael SMITH - Project Onward, USA

Fréquentant l’atelier Project Onward (Chicago, États-Unis), Michael Smith développe dès l’adolescence un travail plastique très personnel. Ses premières créations, aux crayons de couleur, sont inspirées par les magazines de mode féminine et masculine. Progressivement, l’artiste vieillissant, son œuvre tend davantage vers l’abstraction : les contours nets du début s’estompent, les personnages s’effacent et les traits, quelquefois, sont à peine suggérés.

Pascal Tassini - CRÉAHM RÉGION WALLONNE, BELGIQUE

Pascal Tassini (Ans, 1955) a fréquenté les ateliers du Créahm Région wallonne pendant plus de vingt ans, de 1996 à 2018. Il y a développé une œuvre polymorphe d’une extraordinaire richesse – dessins, peintures, sculptures en terre cuite et assemblages de tissus noués qui font, aujourd’hui, sa notoriété, incessant bricolage des formes, des matières, des présences.

Parmi les nombreuses réalisations de Pascal Tassini : une cabane, emblème de son œuvre. Construite au sein de l’atelier où il travaille, la Cabane importe particulièrement dans le processus créatif de l’artiste. Elle est composée de la matière même qui a fait la spécificité – et la renommée – de l’œuvre de Pascal Tassini : des matériaux de récupération entremêlés les uns aux autres par le moyen de pièces textiles nouées ensemble. Placée au cœur de l’atelier, la Cabane offre un refuge à Tassini ; elle est le lieu qui autorise la création et qui abrite les œuvres achevées. Elle est à ce point emblématique de son travail qu’en 2017, lorsqu’il expose à la galerie Christian Berst à Paris, Pascal Tassini revient sans cesse vers une grande reproduction photographique de cette réalisation architecturale hors du commun. La Cabane occupe non seulement une place centrale dans l’œuvre de l’artiste, mais représente également une pièce majeure pour l’histoire de l’art récente.

Luciano TREBINI - La Manica Lunga, Italie

Né à Carbonia, en 1952, Luciano Trebini fréquente l’atelier La Manica Lunga (Crémone, Italie) depuis 1998.

Dans un premier temps, il dessine sur de petites cartes, au stylo à bille ou au feutre. Par la suite, Luciano Trebini explore d’autres voies : sur un support vertical assez grand – souvent 70 sur 100 centimètres – il étend la peinture acrylique au moyen d’un pinceau à poils longs. L’artiste multiplie rarement les couleurs, privilégiant le noir, qu’il associe au bleu, au rouge, au brun, au jaune ou au vert.

Viviane VAN MELKEBEEKE - La Forestière, Belgique

Si Viviane Van Melkebeeke participe aux activités de La Forestière depuis 1978, ce n’est qu’en 1997, alors âgée de dix-neuf ans, qu’elle rejoint l’atelier arts plastiques de l’institution.

Les créations de Viviane Van Melkebeeke reposent entièrement sur le geste d’écrire. L’artiste investit tous les supports – feuille volante, carnet, cahier, agenda, papier de dessin – et tous les instruments d’écriture – crayon, stylo à bille, marqueur ou pinceau – pour déployer une calligraphie singulière, inventée pour son alphabet personnel.

LIONEL VINCHE, Belgique

Né en 1936, à Antoing, Lionel Vinche débute sa vie professionnelle comme marinier puis comme comédien et technicien au Théâtre National. Rapidement, il se consacre entièrement au dessin et à la peinture. Il réalise également des gravures et des fresques murales ainsi que des décors pour le théâtre.

Prolifique, Lionel Vinche ne s’arrête jamais tout à fait. Il dessine et peint sur des supports trouvés au hasard : sac de courses, emballages, morceaux de bois ou boîtes glanés ici ou là.

Bénéficiant d’une certaine notoriété en Belgique et ailleurs dans le monde, le travail de Lionel Vinche ne jouit pas encore d’une large reconnaissance auprès du grand public. Plusieurs initiatives contribuent à inverser cette tendance : ainsi, dès l’automne 2025, une exposition monographique lui sera consacrée au rez-de-chaussée de musée ; la galerie LRS52 exposera, elle aussi dès l’an prochain, une sélection d’œuvres de Lionel Vinche.

Pascale Vincke - Créahmbxl, Belgique

Artiste des ateliers du Créahm, à Bruxelles, de 1986 à 1998, Pascale Vincke a eu une activité plastique précoce, intense et brève. Son œuvre est essentiellement constituée de portraits, inspirés de pages de magazines et de publicités. Sous les traits de Pascale Vincke, ce monde de strass et de paillettes se tord et se transforme ; il s’échappe hors de lui-même.