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FIGURES DU MÉDIATEUR - Journée de réflexion

Le 1eroctobre prochain, Réjouisciences et le Trinkhall museum vous convient à une journée de réflexion : « Figures du médiateur. Vertus pratiques et fonctions idéologiques ». 
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En matinée, nous aurons le plaisir de recevoir Marie-Christine Bordeaux, professeur des universités consacrant ses travaux, notamment, à la médiation culturelle, à la médiation scientifique, à l’éducation artistique et culturelle ainsi qu’aux publics dits spécifiques. 
La conférence de Marie-Christine Bordeaux portera sur les « enjeux de la médiation dans les musées qui englobent et dépassent ceux concernant le métier de médiateur et sa professionnalisation. En effet, la tension constitutive de la médiation (médiation-maison vsmédiation-jardin) est non seulement l'affaire de tous au sein du musée, mais également du musée lui-même, en tant qu'institution matérielle et symbolique, et dans son environnement. On peut également poser la question de la médiation en tant qu'aspiration à un modèle générique de transmission culturelle, ce que dément l'observation des médiations situées dans différents domaines culturels, et s'interroger sur sa créativité ». 
La conférence sera suivie d’un débat avec plusieurs répondants ainsi que d’un moment d’échange avec la salle. 

L’après-midi sera dédié à une foire aux projets et à la visite de l’exposition Des idées plein la Terre

PROGRAMME COMPLET & INFORMATIONS PRATIQUES 

 

Les nocturnes du Trinkhall - Double concert : Visages-Paysages

Cet événement s’inscrit à la fois dans la prolongation du Festival Images Sonores 2024 proposé par le Centre Henri Pousseur, qui a passé commande de l’œuvre auprès du compositeur Jean-Pierre Deleuze, et dans le cadre des Nocturnes du Trinkhall museum.

Visages-Paysages est une invitation à une visite inédite de notre musée en concert. Jean-Pierre Deleuze a sélectionné six œuvres de nos collections autour desquelles les visiteurs-auditeurs seront regroupés, avec les interprètes, pour (re)découvrir ces œuvres, à la fois en musique et en poésie. Six pièces musicales contrastées, inspirées directement par chacune des œuvres sélectionnées, mais aussi par les méditations poétiques proposées par Lucienne Strivay et Carl Havelange, seront données en création au fur et à mesure d’un itinéraire scénarisé. Le projet repose tout autant sur l’apport de la partie électronique réalisée en amont en studio. Celle-ci donnera une perspective spatiale à la réalisation et guidera de manière intuitive le public dans sa déambulation à travers le musée.
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Jean-Pierre Deleuze : composition

Roberta Brambilla : harpe
Toon Fret : piccolo, flûte en do et flûte en sol
Julie Michael : alto
Mavroudes Troullos : basson

Patrick Delges et Xavier Meeùs : informatique musicale
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L'espace étant limité, la réservation est obligatoire ici :
reservation@trinkhall.museum
N'oubliez pas de préciser si vous désirez participer au concert de 18h30 ou à celui de 20h30.

L'entrée est gratuite.

Journée internationale des musées - 2024

Le thème de cette année, "Musées pour l'éducation et la recherche", vise à souligner l'importance des musées en tant qu'institutions éducatives dynamiques favorisant l'apprentissage, la découverte et la compréhension culturelle.
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À l'occasion de cette édition, l'entrée au Trinkhall sera gratuite pour tous les visiteurs le samedi 18 mai.

 

Nous proposons aussi deux visites guidées gratuites, à 11h et à 14h, uniquement sur réservation : 
Visite guidée le 18.05 à 11h - Visite guidée le 18.05 à 14h

Journée d’études : « De si douces violences ? » 

L’image est mise en position d’existence par les noms qui la désignent, les catégories – implicites, explicites – qui la soutiennent, les imaginaires qui, plus ou moins librement, en circonscrivent les façons, la réception, les usages et l’agence. Les travaux de Ralph Dekoninck ne cessent d’affronter ces questions. Elles sont indissociablement historiennes et théoriques. L’enjeu majeur des réponses qu’il leur apporte n’est-il pas d’affranchir les images de leur apparente extériorité pour les inscrire dans une pensée, une poétique de l’instauration ? Les catégories en lesquelles les images sont établies disent alors, comme silencieusement, la violence dont elles sont à la fois l’objet et l’instrument. 

 

Conférences : 

  • Ralph Dekoninck et Nicolas Mathos Ichaso : La violence de l’image aux limites des catégories 
  • Baptiste Brun : Au bazar des catégories : Art brut, nomination et labellisation  
  • Carl Havelange : Suspendre les catégories ?
  • Maud Hagelstein : Conclusions

Entrée gratuite

 

Cette journée d’études est organisée dans le cadre de la Chaire Francqui au titre belge accordée à Ralph Dekoninck. 

 

Colloque : « Autour d’Henry Darger »

À la croisée des disciplines et des registres d’expression, le cas constitué par Henry Darger (Chicago, 1892-1973), son œuvre et son histoire, offre un objet d’études riche et fécond. 

Interrogeant, d’abord, le bien-fondé des catégories esthétiques et leurs effets parfois délétères sur les réalisations artistiques (qu’elles soient plastiques ou littéraires), cette figure bien connue du monde de l’art – dont l’œuvre a été enrégimentée sans précaution, sinon indûment, sous la bannière de l’art brut ou outsider – questionne, ensuite, la notion d’auteur et les éléments définitoires qui, habituellement, fondent ce statut. Enfin, la querelle qui, depuis l’été 2022, oppose les ayants droit, prétendus ou réels, de l’artiste au couple Lerner et à la Fondation du même nom, permet de déployer la réflexion aussi dans le domaine du droit. 

Pour toutes ces raisons, l’œuvre de Darger, en sa singularité, permet d’interroger les conditions mêmes de l’expression artistique et les modalités complexes de sa réception et de ses usages.

>>> Programme

Nocturne : Le mercredi 24 avril, en soirée, Xavier Mauméjean, spécialiste de l’œuvre d’Henry Darger, ouvrira le colloque par une conférence intitulée « Les nombreuses vies d’Henry Darger », dissipant certaines fausses certitudes et mettant au jour certaines contradictions, dans une approche accessible à tous. 

Colloque organisé en collaboration avec la BiLA et le groupe de contact Cultures sensibles, avec le soutien du FRS-FNRS et de l'UR Traverses (ULiège).

La participation à l'ensemble du colloque est gratuite.

 

Les nocturnes du Trinkhall - Conférence : Les nombreuses vies d'Henry Darger

Xavier Mauméjean, spécialiste de l’œuvre d’Henry Darger, ouvrira le colloque par une conférence intitulée « Les nombreuses vies d’Henry Darger », dissipant certaines fausses certitudes et mettant au jour certaines contradictions, dans une approche accessible à tous. 

La participation est gratuite.

Berceuses et fragilité

Les nocturnes du Trinkhall - Ciné-débat : Berceuses et fragilité

On dit de la berceuse qu'elle est un genre musical universel, pratiqué à travers le monde et les époques. Mais avant de parler d'universalité, comment définir le genre ? Sait-on seulement ce qu'est - ce que peut être - une berceuse ? 

En enquêtant sur les pratiques de bercement en Europe et ailleurs, la berceuse se révèle sous une multiplicité de visages, évoquant tour à tour la musique de cour et la lamentation funéraire, et impliquant un dialogue délicat avec divers acteurs au-delà de la paire adulte-enfant : fées et monstres, dieux et anges, croque-mitaines et animaux sauvages. 

Ce ciné-débat aborde les multiples liens qu'entretient le genre de la berceuse avec la notion de fragilité : fragilité de l'enfant, luttant contre l'angoisse de la séparation ou la présence potentielle d'esprits malfaisants ; fragilité de l'adulte, dont le chant sert souvent d'exutoire à ses propres angoisses et frustrations ; fragilité du chant lui-même, murmuré à mi-voix, à l'écart de l'espace public, et néanmoins saturé d'un pouvoir souvent qualifié de magique. 

Projection du documentaire Polyphonic Lullabies of Kakheti, de Hugo Zemp & Nona Lomidze (RO)

Avec Stéphane Aubinet et Lucienne Strivay 

/// La participation est gratuite, mais la réservation est vivement souhaitée.
    Nombre de places limité à 20 personnes !

Serge Delaunay

Un journal intime - Serge Delaunay

Opening night : 17.11.2023 at 6 PM
Exhibition: 18.11.2023 > 22.03.2024

 

For more than forty years, Serge Delaunay (1956-2021) kept a journal of his emotions, truths, marvels and obsessions. This was made up of thousands of drawings and carefully written pages, plus clay statues, the chronicle of the everyday world as it stands, what it will be, what it would suit him to be and what resonates with the artist at his work desk - words, promises, music, figures, mysterious alignments. The day will definitely come when everything is perfectly laid out. Cars, machinery, motors, rockets, planets, stars and galaxies, worlds meeting and bodies intertwining. One huge machine, extremely refined, inconceivably complex, generating and, finally, fulfilling all desire.

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Born in 1956, Serge Delaunay began joining the workshops at the Centre Reine Fabiola in Neufvilles when he was 22 years old. He assembled dynamos, but one of the workshop managers spotted that Serge Delaunay drew all over his workbench. These drawings grabbed his attention to the point that a Fine Arts workshop was set up. Serge Delaunay went there regularly until he passed away in 2021.

The creation of Serge Delaunay’s images is punctuated with current affairs heard on the (non-stop) radio or enthusiastically read from various daily newspapers, primarily, Le Figaro. Specialized magazines also provided the artist with a growing source of rockets, asteroids, planets and other vessels from the future.

Serge Delaunay’s output is spread over forty years and is defined according to two or three dimensions: drawings, mostly in black and white, with matching terra cotta sculptures, - and vice versa; text also plays an important role and denotes the artist’s pleasure in wordplay, inventing the number of missing terms necessary to bring us news of the world.

Essentially, this world is yet to come and, beyond it’s apparent disorder, constitutes a coherent whole. Motor mechanics, spatial exploration and, occasionally, very  intense eroticism are meticulously laid out to compose Serge Delaunay’s universe in the making.

Serge Delaunay’s work has been the feature of many solo or collective exhibitions. Among these, we can name Galerie HerenPlaats (Rotterdam, Netherlands) in 2000, Brussels Parliament in 2005, la Fondation FOLON (La Hulpe, Belgium) for the exhibition “Autre Reg’Art” in 2012, le CNES-Centre National d’Études Spatiales de Paris in 2012, le Musée de la Création Franche (Bègles, France) in 2013 and in 2014, le Festival “Art et Déchirure” (Rouen, France) in 2014 and in 2017, le DiF’Festival, at the Centre Reine Fabiola de Neufvilles (B), for the exhibition “Collectiff” in 2017.

Serge Delaunay’s is represented in several large collections, including the Fine Arts collection (Lausanne, Switzerland), the Création Franche Museum (Bègles, France), “abcd/Art brut – collection Bruno Decharme” and the Trinkhall museum.

LAPS + KL-EX-Les nocturnes du Trinkhall

Les nocturnes du Trinkhall * - LAPS Ensemble + KL-EX

* Avec le soutien du Fonds Européen de Développement Régional. Interreg Euregio Meuse-Rhin.  

Ce samedi 16 septembre, nous tisserons des liens entre le Trinkhall, ses œuvres emblématiques et les sonorités offertes par deux ensembles musicaux qui fêteront en 2023 leur anniversaire : LAPS, collectif liégeois vibrant au gré de ses 10 ans de vie, et KL-EX (Klang Experiment / expérimentation sonore), jeune ensemble de Eupen soufflant ses cinq bougies - la caractéristique de ces deux groupes étant de proposer un métissage entre musiques instrumentales et musiques électroniques, les laptops étant ici imaginés comme des instruments de musique et non pas comme objets de pure production technologique.

Dès lors, l’humain et ses significations sensibles seront au centre de ce point de jonction entre le visuel et l’auditif. On oserait presque s’appuyer sur Levi-Strauss en se situant sur le fil de l’équilibriste, entre une « pensée sauvage » bricoleuse, assemblant les résidus d’événements faisant partie de notre monde fragmenté et multipolaire, et une « pensée scientifique » se référant aux recherches technologiques qui imposent leurs formes inouïes au projet artistique.

Et puis, en y réfléchissant de plus près, bien des œuvres créées par ces deux ensembles se réclament de manière tellement inconsciente du merveilleux mantra imaginé par Carl Havelange, Directeur du Trinkhall : « invoquer la puissance expressive des mondes fragiles ». Somme toute, les deux projets, visuel et musical, empruntent souvent les mêmes trajets d’une carte géographique exprimant les topographies de l’effort, du risque et de l’émerveillement liées à la notion d’outsider. Certains créateurs ne sont-ils pas eux-mêmes des habitants de ces mondes fragiles, artistes parfois repliés, si pas autistes, dans leur monde irréel pour imaginer les impossibles sonores. De plus, la musique proposée par LAPS et KL-EX n’existerait pas sans la rencontre nécessaire, formative entre les créateurs, les interprètes qui les orientent dans les meilleurs choix instrumentaux possibles et les réalisateurs en informatique musicale qui donnent sens à leurs rêves de sonorités inouïes via les ordinateurs, les fameux laptops. Tout cela sous le couvert de discussions sensibles, comme au sein d’ateliers menant à l’éclosion de l’œuvre qui sera peu à peu découverte, libérée de son voile.

Quant aux œuvres de la soirée, certaines nous parlent de la fragilité de leur projet. A Walnut for Emi, de Claude Ledoux, se construit sur des interjections vocales de la poétesse Emi Kodama. Ses inflexions nous proposent d’imaginer le monde comme une noix dont la coquille pourrait se tenir au creux de notre main. Dure et fragile à la fois, car soumise à notre bon vouloir. Allons-nous l’écraser ou deviendra-t-elle, intacte et respectée, écrin d’un monde de demain à rêver/créer ? L’extrait des Saisons d’Alice Hebborn n’envisage pas la proposition autrement, sinon en revendiquant un « éco-féminisme du sonore » ; rare, précieux. En fin de compte, le visage de la poésie s’y efface pour mieux se découvrir ; et ce repliement comme potentiel d’ouverture nous remémore de nombreuses œuvres picturales du musée. 

D’autres œuvres abordent l’inouï, le E-Klavierstück de Gilles Doneux ou la création de Paul Pankert effleurent le côté quasi schizophrénique de l’interprétation sur un clavier électronique, la musicienne étant prise entre le jeu sur les touches en noir en blanc bien connues de son instrument et des sonorités résultantes qui ne cessent de la perturber, de l’envoyer sur des chemins de traverses improbables qui ne correspondent absolument pas aux schémas mentaux d’une pianiste de concert.

Certaines musiques se feront plus urbaines, comme celles de Geoffrey François et de Gregor Pankert (en première audition) tandis que la création de Wolfgang Delnui cherchera son espace d’existence. Sa chanteuse, affublée de son propre haut-parleur individuel, se déplacera et dialoguera avec les œuvres du musée. Le Trinkhall n’est-il pas aussi lieu d’errance positive ?

Au creux de cet événement seront aussi diffusées les musiques créées lors d’ateliers sonores réalisés au sein d’institutions pour personnes fragilisées. Sarah Wery et Alice Hebborn, mentors sensibles de ces moments privilégiés, nous proposerons ainsi quelques échos de ces points de contacts qui les ont bouleversées.

Bref, cette rencontre de désirs communs, sonores, visuels, rappelleront une fois de plus la part fragile qui existe en chacun de nous. Les œuvres du musée nous parlent, nous interrogent. Elles exhalent leur propre musique dont les notes subliminales s’harmoniseront en consonance inouïe avec les créations musicales de la soirée. Gageons que les puissances expressives seront au rendez-vous.

Claude Ledoux

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Nous remercions le Conservatoire Royal de Liège dont trois étudiant·es issu·es de la classe d’interprétation des musiques électroniques mixtes (enseignante : Nao Momitani) qui participeront à cet événement, ainsi que sa directrice Kathleen Coessens. Un grand bravo à ces musicien·nes pour l’enthousiasme qui les caractérise.

 

Programme (60 min) :

  • Gilles Doneux : E-Klavierstück
  • Geoffrey François : Beep Box
  • Alice Hebborn, Saisons (extraits)
  • Claude Ledoux : A Walnut for Emi
  • Paul Pankert: création pour Cl basse, E-clavier & electro
  • Wolfgang Delnui: création pour soprano & laptop
  • Gregor Pankert: création pour violon & DJ-Setup

pré-/inter-/post-lude :

  • voyage dans le musée au gré des musiques créées lors d'ateliers sonores en compagnie de personnes fragilisées (ateliers de Sarah Wery et Alice Hebborn)

 

Musicien·nes du LAPS Ensemble :
Nao Momitani, piano
Rudy Mathey, clarinette
Alice Hebborn, laptop
Gilles Doneux, laptop
Geoffrey François, laptop
Claude Ledoux, laptop

Musicien·nes de KL-EX :
Tina Fischer, soprano
Christian Klinkenberg, electronic live
Paul Pankert, violon, electronic live
Gregor Pankert, electronic live

Musicien·nes du Conservatoire Royal de Liège :
Chloë Baeyens, violon
William Dosogne, percussion
Nel Platiaux, guitare électrique

 

/// La participation à la soirée est gratuite.

FIGURE.S-Les nocturnes du Trinkhall

Les nocturnes du Trinkhall - FIGURE.S

FIGURE.S, ce sont quatre textes courts - quatre « Figures » - écrits sous la forme de poèmes dramatiques monologués, présentés sous forme de lecture théâtralisée.

Quatre figures habitées par Théo Kermel, comédien hors norme, amoureux de l'œuvre de William Shakespeare. Dans une ambiance de fête foraine, les portes claquent, les armoires s’ouvrent et se referment sur ces quatre figures. Hamlet, Macbeth, Richard III et Lear reviennent du pays des morts pour nous parler du pouvoir, de l’amour et de la folie… Tels des revenants, désormais fantômes, venant témoigner de leur histoire et reconstituer non seulement la scène de leurs crimes, mais aussi rendre compte de l’univers mental dont ils étaient à la fois les acteurs et les prisonniers.

Théo Kermel, né en 1990 à Toulouse, est passionné de cinéma et de séries. Il aime également danser, cuisiner et lire tout particulièrement l’œuvre de William Shakespeare.

En 2010, il intègre la Cie Création Ephémère, compagnie de théâtre professionnelle, créée en 1986 et implantée à Millau, en France.

Chacune des créations issue de la Cie Création Ephémère montre son attachement au théâtre contemporain et de société. Elle axe notamment ses recherches artistiques sur la quête d’identité de l’homme moderne.

Textes : Filip Forgeau
Mise en scène : Philippe Flahaut
Interprétation : Théo Kermel

 

Entrée : 10 € / Article 27 : 1,25 € + justificatif

Julien Hucq-Les nocturnes du Trinkhall

Les nocturnes du Trinkhall - Julien Hucq en trio

Le saxophoniste belgo-new yorkais Julien Hucq a découvert le Trinkhall museum en mai 2023, grâce à son ami et professeur Steve Houben. 

Les œuvres magnifiques, travaux d’artistes dits « fragiles », émeuvent Julien Hucq : il décèle dans les toiles et dessins exposés au Trinkhall un esprit et une démarche artistique semblables à sa pratique de l'improvisation et de la composition. 

Entouré de deux coéquipiers d'exception, Giuseppe Millaci à la contrebasse et Yann Dumont à la batterie, Julien Hucq explorera, comme des terrains de jeu, des compositions aux teintes impressionnistes et Bebop. Les interactions instrumentales du trio tracent des chemins de l’expression collective – une dynamique de groupe qui fait écho aux ateliers de création que le musée célèbre. 

Cette première collaboration entre Julien Hucq, ses partenaires et le Trinkhall museum est une occasion unique de venir découvrir ce trio dont la musique intimiste et délicate, à l’instar des œuvres des artistes du musée, témoigne de la fragile condition de notre existence.

Entrée : 15 € | - 12 ans : 10 € | Article 27 : 1,25 €

L'événement d'être là

Dimanche + que gratuit au Trinkhall Museum

Les Dimanches + que gratuits contribuent à faire rayonner la vie muséale et promouvoir cette belle mesure à laquelle plus de 150 musées à Bruxelles et en Wallonie sont associés : la gratuité des musées le premier dimanche du mois.

 

L’ACCÈS GRATUIT AVEC UN PLUS :

Chaque premier dimanche du mois, Arts&Publics propose à un (ou plusieurs) musée(s) d’une même ville ou d’une même province d’organiser un Dimanche + que gratuit (anciennement Fête de la gratuité) et de profiter de cette gratuité d’un jour pour mettre en valeur le patrimoine et la scénographie du lieu, dans toutes ses dimensions, à travers un programme d’activités original, pluriel et intergénérationnel.

 

A cette occasion, nous avons concocté un livret à destination des enfants et les personnes présentes à 14h30 pourront suivre une visite guidée.
Dès 16h, Sophie Montulet - flûte traversière, Marc Bienfait - contrebasse et Laurent Mélis - trombone, joueront des standards de jazz au sein des expositions. 

 

 

Journée Internationale des Musées

Journée Internationale des Musées

Le thème de cette année est : Musées, durabilité et bien-être.

A l'occasion de la journée internationale des musées, le Trinkhall museum ouvre ses portes gratuitement à tous les visiteurs.

Nous proposons également deux visites guidées gratuites, à 11h et à 14h30, sur inscription uniquement, maximum 20 participants par visite.

Une brochure gratuite, à destination des enfants, est également élaborée pour cette journée spéciale. Cette brochure explique comment un musée peut oeuvrer à l'intégration et à la valorisation des artistes en situation de grande fragilité.

En soirée, à 18h30, aura lieu une conférence dialoguée entre l'équipe du Trinkhall museum et le bureau d'architecture Beguin-Massart, auteur de la rénovation du bâtiment dans une perspective de sobriété et d'économie.
 

Ce petit film de Jonathan Ortega vous mettra l'eau à la bouche

 

Alexis Lippstreu - Atelier : La Pommeraie, Ellignies-Sainte-Anne (B)

Conférence : Le marché de l'art et les artistes fragiles

Bernadette Grosyeux, présidente de l'association française Egart, sera l'invitée du musée pour une rencontre intitulée "Le marché de l'art et les artistes fragiles". 

Seront donc abordés le délicat problème des droits (théoriques et réels) des artistes en situation de handicap, les pistes pour que ces droits soient mieux reconnus et observés, les obstacles rencontrés, les bonnes (et mauvaises) pratiques en la matière, etc.

Entrée libre.

"JE SUIS HONORÉE D'ÊTRE NÉE DANS TA TÊTE"

"Je suis honorée d'être née dans ta tête" | Festival Images Sonores - Concert au Trinkhall museum

Le concert se déploie sur des textes de Babouillec, autrice, poétesse et ‘autiste sans paroles’ qui ne sait ni parler ni écrire. À l’âge de 20 ans, elle apprend à communiquer à l’aide d’un casier de lettres en carton qu’elle dispose une à une sur une feuille de papier. Dans ce concert littéraire en deux parties, les auditeurs cheminent entre deux expériences d’écoute. La première, une écoute sous casque, un moment d'intimité, en prise directe avec le son et la voix portés à l'oreille. Dans cet instant, chacun est laissé à sa propre rêverie, invité à déambuler dans le musée, à s’asseoir et à découvrir les œuvres. Dans un deuxième temps, les auditeurs se déplacent vers le lieu du concert : casque mis de côté, ils découvrent la scène et leurs interprètes, leurs gestes. Ils sortent de leur intimité et font ainsi l’expérience du différentiel d’écoute pour retrouver celle du concert et de l’écoute collective.

Avec la participation de :
• Séverine Ballon > violoncelle et direction artistique
• Joris Rühl > clarinette basse
• Lê Quan Ninh > percussions
• Elsa Guedj > comédienne
• Babouillec > autrice

• La Muse en Circuit & Centre Henri Pousseur > régie-son

Coproduction du Trinkhall Museum, du Centre Henri Pousseur et de la Muse en Circuit.

 

Frédéric Deschamps

Performance - Frédéric Deschamps

Dans le cadre d’une nocturne, le Trinkhall museum aura le grand plaisir d’accueillir le plasticien Frédéric Deschamps.

Cet artiste polyvalent des ateliers De Zandberg se livrera à plusieurs interventions au sein du musée, ponctuant ainsi la visite du public au cœur de l’exposition L’événement d’être là.

 

Frédéric Deschamps est avant tout plasticien, mais il est aussi comédien et danseur. Il réalise également des enregistrements sonores remarquables. A la fois fragiles et brutaux, subtils et directs, ses travaux sont empreints de mystère et ressemblent à un jeu de cache-cache : il y a toujours quelque chose qui se terre derrière ce qui est explicitement montré ou raconté.

Cette soirée se déroule dans le cadre des Labo' R.I.C - Rencontres internationales du Créahm.

L'événement d'être là - Des lieux pour exister #2

Opening night: 14.04.2023 at 6 PM
Exhibition: UNTIL 22 MARCH 2024

Until spring 2024, the Trinkhall will continue its reflection on places, with the collection opening up several new paths of meaning and emotion.  Here is what we could possibly say about it: a place has nothing to do with a territory. It is a space that we hold on to. Yet, is it really a space in the usual meaning of the term, or a façade of multiple dimensions which, we do not know how, becomes attached to our eye and sticks to our skin. Something that does not really exist outside of us – but it does! – in other words, that does not exist outside the relationship that we maintain with it, something that we are moving towards which, concurrently is moving towards us in exact symmetry. Or instead, something that sends us back to the condition of our existence, but as if stripped of the painful feeling of being oneself; an existence that, by the organization of places, when decluttered of ourselves, is free and more open. A place is the event of being there. It does not belong to you, me or anybody. We do not possess any places: sometimes they come to us… How lucky!

 

With works from : Adolpho Avril, Silvano Balbiani, Samuel Cariaux, Anne De Gelas, Pierre De Peet, Fréderic Deschamps, Julien Detiège, Aymeric Dodeigne, Paul Duhem, Johan Geenens, Irène Gérard, Giga, Jean-Marie Heyligen, Josef Hofer, Alexis Lippstreu, Ronny MacKenzie, Alain Meert, Bertha Otoya, Salvatore Pirchio, Maurice Pirenne, Bob Verschueren, Pascale Vincke et Andréa Wellens.

Michel Petiniot

Un art de vivre - Michel Petiniot

Opening night : 14.04.2023 at 6 PM
Exhibition: 15.04.2023 > 5.11.2023

Michel Petiniot (Liège, 1963) is now the dean of the Créahm, where he has regularly spent time since 1989. For over thirty years, from the start of his artistic career,  he has deployed a graphic and pictorial universe based on Bruegel the Elder’s etchings and Van Gogh’s paintings. Not in terms of pattern or style, but through his strokes and endless repetition, the pure and simple emotion of drawing and painting. Since the dawn of time, Michel Petiniot has drawn in the style of etching; gathering strokes on paper, material, clay or whatever, he draws as if walking, pacing back and forth, free of the necessity of thinking, speaking or even fantasizing, secretly meditating, repeating and reinventing ad libitum – with such grace, rigor, modesty – his lines, imprints and marks. These are the works of the Honorable Michel Petiniot, the Chinese painter with an eccentric approach, without questions or answers, thwarting our poor habits and boring into our eyes like a dream about existing.

D'entrée de jeu...

Mars Diversités

31.03.2023 at 4 PM

Dans le cadre de « Mars diversités », nous vous invitons au Trinkhall museum pour une visite guidée gratuite des expositions monographiques : D’entrée de jeu... - Jean-Marie Heyligen et Peindre - Paul Duhem.

Ce sera la dernière opportunité de (re)voir ces expositions qui se clôtureront le soir-même !

Elmar Schafer - Atelier : Créahm Fribourg (CH)

L'Espagne imaginaire | Trinkhall museum

16.02.2023 at 6PM

 

Une soirée en partenariat avec la BiLA - Bibliothèque des littératures d'aventures - et la librairie Livres aux trésors

 

18h : Visite guidée des expositions

18h45 : Début de la rencontre avec les écrivains

ENTRÉE LIBRE 

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Dans le cadre de la saison « Des lieux pour exister », Xavier Mauméjean et Nicolas Tellop seront les invités d’une soirée consacrée à l’Espagne imaginaire. Poursuivant certains des questionnements soulevés par l’exposition thématique, Xavier Mauméjean et Nicolas Tellop présenteront également leur actualité : la parution d’El Gordo (Alma éditeur, 2022) et le lancement de leur maison d’édition, Musidora, qui publie la traduction française de L’Anachronopète de l’espagnol Enrique Gaspar. Premier récit où apparaît une machine à remonter le temps, le roman de Gaspar nous permettra de faire le lien avec la troisième saison du musée révélée à cette occasion. 
L’événement est organisé par la BiLA, la librairie Livre aux trésors, le Trinkhall museum, le groupe de contact FRS-FNRS Cultures sensibles et avec le soutien de l’UR Traverses (ULiège).

Les intervenants :
Xavier Mauméjean
Né en 1963, diplômé en philosophie et sciences des religions, Xavier Mauméjean est romancier, essayiste, chercheur, mais aussi auteur de pièces radiophoniques. Ses domaines de prédilection sont la fantasy, la science-fiction et le roman policier.
Il est l’auteur d’une vingtaine de romans dont La cité des faux visages (2017), Ganesha. Mémoires de l’homme-éléphant (2014) ou encore Freakshow ! (2008). Son dernier roman, El Gordo, est paru aux éditions Alma en septembre 2022.
Il a également consacré une grande part de ses recherches à l’auteur américain Henry Darger (Henry Darger. Dans les royaumes de l’irréel, éd. Aux Forges de Vulcain, 2020), mais aussi à la saga de Sherlock Holmes (Sherlock Holmes. Détective de l’étrange, Impressions Nouvelles, 2020).

Nicolas Tellop
Auteur, critique et essayiste, Nicolas Tellop est spécialiste de bande dessinée, de cinéma et de littérature.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont L’Anti-atome. Franquin à l’épreuve de la vie (2017), Snoopy Theory (2018), Les Courses-poursuites au cinéma (2018) ou encore Un songe de Corto Maltese (2019). Il est également rédacteur en chef des hors-séries des Cahiers de la BD et de La Septième Obsession. 


Pourquoi un partenariat avec la BiLA ?
Afin de prolonger et de décliner, ailleurs et autrement, les réflexions initiées par sa collection ou ses expositions, le Trinkhall museum a engagé un partenariat avec la BiLA, la Bibliothèque des Littératures d’Aventures de Chaudfontaine.
Si cette collaboration étonne, a priori, elle s’explique pourtant aisément. En effet, la BiLA et le Trinkhall ont, tous deux, la charge de fonds – littéraires pour l’une, artistiques pour l’autre – qui sont, souvent, relégués aux marges ou aux confins des disciplines instituées. En attestent, par exemple, les termes de « paralittératures » et de « outsider arts ».
Or, la BiLA et le Trinkhall placent au centre de leur projet scientifique et culturel ces créations marginalisées. Loin d’en nier les spécificités, la BiLA et le Trinkhall en assument pleinement le caractère (quasi) inclassable. Les deux institutions entendent éviter, de cette manière, les effets mêmement délétères de la ségrégation et de l’assimilation. Aussi, la BiLA et le Trinkhall inversent l’ordre des regards : ne pas observer leurs corpus respectifs avec les yeux du monde de l’art – c’est-à-dire au départ des catégories littéraires ou esthétiques – mais regarder le monde de l’art, et le monde en général, au départ de leurs fonds ou de leurs collections. 
 

© Elsa Maury

Projection du film « Nous la mangerons, c’est la moindre des choses » | Au Trinkhall museum

 

Le film d'Elsa Maury, « Nous la mangerons, c’est la moindre des choses », sera montré au Trinkhall à l'occasion de sa soutenance de thèse à l'université de Liège. 
La projection sera suivie d'une discussion avec le public et les membres du jury : Vinciane Despret, Carl Havelange, Sophie Houdart, Lucienne Strivay et Fabrizio Terranova.

Ce doctorat en art et sciences de l'art s'appuie sur un terrain ethnographique réa­lisé auprès d'une bergère et de son troupeau dans le contrefort des Cévennes. Une partie de la thèse est présentée avec le film documentaire
« Nous la mangerons, c'est la moindre des choses» où l'on suit la trajectoire de la bergère pour apprendre à tuer ses bêtes. Ce récit en immersion accompagne les gestes d'une éleveuse qui aime et qui mange ses moutons avec attention, prise dans une interrogation - incarnée et située - à propos des manières de bien mourir pour des brebis qui nous font vivre.

À partir du même terrain, la partie écrite explore plus en détail les relations d'inté­rêts et d'attachements avec les corps des moutons. D'abord avec la littérature, puis en focalisant l'observation et le récit autour de la bergère, ses brebis et leur trou­peau, la recherche raconte la complexité des relations interespèces quotidiennes. Dès lors, on peut aborder les pratiques de morts comme des questions concrètes - et troublantes - afin de dramatiser aussi les manières de vivre avec des ovins: des animaux qui accordent de l'importance aux façons dont les corps s'articulent ensemble.

La thèse relaye une perspective bergère ainsi que des propositions philosophiques et anthropologiques qui ne font pas des rapports de nutrition des relations dégra­dantes, mais des relations qui obligent à enquêter sur des manières de« bien tuer» et« bien manger». l'enjeu de cette approche empirique est de ramener, doucement mais fermement, le problème moral à l'intérieur des situations ... Et d'un troupeau. 

Paul Duhem, Atelier : La Pommeraie, Ellignies-Sainte-Anne (B)

Peindre - Paul Duhem | Trinkhall museum

Opening night : 16.09.2022 at 6 PM
Exhibition: 16.09.2022 > 31.03.2023

Paul Duhem (Blandain, 1919 – Ellignies-Sainte-Anne, 1999) began painting later in life. He was 70 years old when he first crossed the threshold of Bruno Gérard’s workshop, La Pommeraie, where the latter had already been resident for decades. His work, now circulated widely, is represented in numerous public and private collections. It remains completely in the artistry of drawing and painting, ad libitum, the same motifs which are used endlessly, always identical and always different, essentially, faces and doors with the same interior motifs which are also on show on his page, – Paul Duhem hoc fecit ! – through the intelligent, non-exhaustive range of colours and variations, continually leading to the action and daily ritual of painting, with the same ethos and the same tools – pencils, paintbrushes, set squares and protractors, a tin of sardines – where there are deposits of the pigments. In the morning: three paintings and three others in the afternoon, every day in the workshop for ten years until the artist passed away in 1999, the act of painting, which could have infinitely continued but was simply suspended. In his handbook, Poteaux d’angle, Henri Michaux gives artists one simple piece of advice: “Keep things on a short leash.” Looking at Paul Duhem’s paintings, maybe we can dream of a better resonance? Duhem does keep things on a short leash and gives each one of us the freedom to experience the faces, presence and sentiments of our own existence in each of our viewings.

Jean-Marie Heyligen. Atelier : Home André Livémont, Beloeil (B)

D’entrée de jeu… - Jean-Marie Heyligen | Trinkhall museum

Opening night : 16.09.2022 at 6 PM
Exhibition: 16.09.2022 > 31.03.2023

Jean-Marie Heyligen (Ath, Belgium, 1961) is a plural-form artist: painter, etcher, sculptor. For over forty years, with endless patience, he has played the role of talking about  important things in a way that is beyond words – stunned faces, abandoned and naked bodies, Indians from another world, knights from another time, all drawn into the irresolute enigma of shapes, strokes, materials, colours, images and things. The long-lasting theme of Jean-Marie Heyligen’s work is organised knick-knacks, constantly metamorphosing due to everything we secretly go through from childhood to adulthood.

 

Jean-Marie Heyligen is also one of the pioneers of what we at the Trinkhall call “the movement of workshops.” From the very outset, a resident at the André Livémont Home (Beloeil), where he still is today, in 1980, he met Bruno Gérard, a young artist who, just at that time, had been employed by the Home as facilitator of a painting workshop. The two young men were of the same age – in their twenties.  Who would be the master? Who would be the student? Nobody knew.  But what was certain, was that Jean-Marie Heyligen’s first works – with their transparency, accuracy, power and mysterious autonomy – shook up the apprentice facilitator’s expectations and assumptions and, from then on, in amazement, he found all the resources of partner teaching skills that he continued to implement, firstly at Livémont, then at Pommeraie (Ellignies-Sainte-Anne), where for thirty years,  he developed one of the major European workshops.

 

Médiation(s)

Journée d'étude "Médiation(s)" | Université de Liège

 

« Nous n’avons en partage que du vent et de la fumée. » (M. de Montaigne)

 

L’objectif de cette journée d’étude est de reprendre, en amont et très librement, la problématique que constitue la médiation. Pour le terme de cette journée, nous n’ambitionnons ni réponse définitive ni guide des bonnes pratiques, mais nous espérons renouveler, ne serait-ce que partiellement, la manière d’appréhender la médiation.

Dans cette perspective, chacun des intervenants, depuis le lieu qui est le sien, propose une réflexion sur la définition, les formes, les enjeux, les implications ou encore sur les modalités de la médiation.

Les propositions, alliant retours d’expérience et dimensions théoriques, s’articulent autour de trois axes.

/ Raconter des histoires

Les sciences, tout comme les arts, sont en eux-mêmes des formes de médiation : ce sont des récits, des manières d’interroger, de comprendre et de se saisir du monde. Dès lors peut-on considérer tout projet de médiation comme la médiation d’une médiation. L’objectif de ces journées étant de reprendre les choses en amont, il faut somme toute interroger ce postulat initial : médier c’est toujours médier une médiation. La médiation, en son principe, n’est ni exégèse ni traduction ni interprétation ; elle est le lieu singulier de l’entremêlent des récits.

Intervenants : Claude d’Anthenaise et Lucienne Strivay

/ L’objet et ses agences

Scientifiques ou artistiques, les modes d’expression dont nous nous faisons les médiateurs reposent sur des objets. Ces objets sont, eux aussi, des formes de médiation. Si nos actions sont des opérations d’intelligibilité, elles doivent donc être définies, aussi, comme des expériences sensibles. Il importe de s’interroger : que nous font les objets ? Quelles formes d’héritage ou de mémoire s’éveillent à leur contact ? De quelles relations au monde sont-ils témoins ou vecteurs ?

Intervenants : Ralph Dekoninck et Agnès Guiderdoni (exposé à deux voix)

/ Prendre les choses par le milieu

Une pente, difficile à éviter, peut nous inciter à concevoir la médiation comme verticale. Les publics seraient en attente de données, d’informations, voire de vérités que mettraient à disposition les opérations de médiation. Pourtant, sans renoncer à son rôle de mise en partage des savoirs, la médiation peut être envisagée sur un plan horizontal, comme une manière d’être au milieu des êtres et des choses, avec les êtres et les choses.

Intervenants : Carl Havelange et Sophie Pirson

 

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Accueil dès 9h30
Introduction : 9h45
Conclusions : 17h

Salle des Professeurs
Université de Liège - Bât. A1
Place du XX Août
4000 Liège

 

Organisateurs : Trinkhall museum, Cultures sensibles, Réjouisciences (ULiège), Maison de la Science (ULiège)

Avec le soutien du Pôle muséal & culturel de l’Université de Liège, l’UR Traverses et le FRS-FNRS.

Ceci n'est pas un spectacle | Trinkhall museum

Projet Créahm-Esact-Trinkhall museum 

Cette année, la proposition de recherche théâtrale de l’atelier Créahm-Esact a été axée sur des ouvrages principalement picturaux. Quelle méthodologie peut-on appliquer pour articuler l’art pictural à l’art théâtral de façon personnelle, créatrice, singulière? Comment confronter et s’approprier affectivement et concrètement des œuvres dont nous ne sommes pas les peintres? Quelle mise en situation pouvons-nous raconter ensemble à partir de l’observation d’une toile? Comment considérer la toile comme source d’inspiration personnelle et la tenir à distance d’une nouvelle création ? Comment dire autrement et autre chose que l’ouvrage peint, dessiné, sculpté ? Quel théâtre voulons-nous raconter ?... Tels ont été les enjeux de notre étude pleine d’échanges et de discussions. Les univers de Musset, Tchekhov, Racine, Rohmer entre autres ont été des auteurs de référence pour nous aider à structurer les improvisations et à écrire des scènes.

Nous avons travaillé à partir des œuvres exposées au Trinkhall museum et des œuvres tirées de livres d’art. Notre étude s’est basée sur l’art contemporain et l’art d’époques plus anciennes tels que Répine, Vermeer, … ainsi que de la poésie diverse. Tout cela a contribué à imaginer que nous faisons du théâtre…

L’objectif de l’exercice était de s’approprier les œuvres et les lieux, solliciter notre esprit critique à propos du marché de l’art et créer notre musée.

 

// Avec Aurélie Volon, Blanche Capelle, Julie Krier, Josépha Sini, Guillaume Paps, Erwan Guignard, Yann Dufeu, Julien Pirlot et Clément Papachristou.

Sous la direction de Alain Winand et Isabelle Gyselinx.


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Deux autres présentations de Ceci n’est pas un spectacle auront lieu au Créahm et à l’Esact, suivant la même structure tandis qu’au Trinkhall, là où le théâtre s’est invité joyeusement contre toute attente, nous tenterons d’explorer une autre forme de « faire théâtre ».

- Au Créahm, 5 rue de la Brasserie 4000 Liège,
le 13 juin classe ouverte à 11h et le 14 juin présentation de Ceci n’est pas un spectacle à 20h
- A l’Esact, 5 Quai Banning 4000 Liège le 15 juin à 18h

Centre Henri Pousseur - 50 ans

Concert dans le cadre du festival Images Sonores 2022 - Jean-Pierre Deleuze | Trinkhall museum

Présentation du double album réalisé dans le cadre des 50 ans du Centre Henri Pousseur, institution de référence de la création musicale à Liège depuis sa fondation par Henri Pousseur et Pierre Bartholomée en 1970.

Présentation du projet de création d'une nouvelle installation sonore pour le Trinkhall Museum par le compositeur Jean-Pierre Deleuze, en collaboration avec le Centre Henri Pousseur.

 

Jean-Pierre Deleuze, Sonances de l'an levant pour violon et électronique

Henri Pousseur, Ex Dei in Machinam Memoria pour flûte et électronique

Avec :
Wibert Aerts, violon
Toon Fret, flûte
Centre Henri Pousseur, dispositif électronique

Concert gratuit

Tout sur le Festival Images Sonores 2022

 

Delwood

Double concert de DELWOOD | Trinkhall museum

DELWOOD est un nouveau projet du collectif Honest House qui sortait le 5 novembre dernier un premier album accueilli chaleureusement par les médias spécialisés.

Delwood, c'est un univers rock indépendant unique, au songwriting léché et disruptif, et 10 morceaux pour autant de voyages dans des galaxies différentes et interdépendantes. C'est aussi un propos sur le monde, un regard sur la société au travers de textes fouillés, en anglais. Niveau références, on pensera notamment à Tortoise, Archive, Dead Man Ray ou encore Do Make Say Think. Pour la formule semi-acoustique proposée, le groupe a réécrit certaines parties de ses morceaux, rouvrant les scénarios narratifs à d'autres possibles. 

Retrouvez Delwood sur Facebook & Bandcamp

Michel Fourgon

Concert dans le cadre du festival Images Sonores 2022 - Michel Fourgon | Trinkhall museum

Concert intime proposé par le Centre Henri Pousseur dans le cadre de son festival Images Sonores 2022, dédié à la création musicale et la musique mixte, l'univers sonore où les sons acoustiques dialoguent avec leur extension électronique.

Le programme propose des œuvres du compositeur liégeois Michel Fourgon, avec un hommage intime à Henri Pousseur ainsi que la création mondiale de l'œuvre Carpe diem, en hommage à la vie.

 

Henri Pousseur : Pour Baudelaire (dédié à Jacques Fourgon), version pour trompette seule

Michel Fourgon, Musica aperta (Hommage à Henri Pousseur), version pour alto et électronique live

Michel Fourgon, L'eau pour soprano seule

Michel Fourgon, Musica aperta (Hommage à Henri Pousseur), version pour alto seule

Michel Fourgon, Carpe diem (Hommage à Jacques et André Fourgon), pour bugle, alto et électronique (création mondiale, commande du Centre Henri Pousseur)

Avec :
Vincent Royer, alto
Philippe Ranallo, bugle
Zoé Pireaux, voix
Centre Henri Pousseur, dispositif électronique

 

Concert gratuit

Des lieux pour exister | Trinkhall museum

Opening night: 25.03.2022
Exhibition: 26.03.2022 > 9.2023

For its second season, the museum will examine the broad issue of places. This is the opportunity to contemplate this notion in all its dimensions, whether philosophical, historical, anthropological or even sociological.

It will be entirely occupied by the questions that the present aims at us. The collection testifies to this with extraordinary force: in the intimacy of the studio, all over the world and, since long before the Coronavirus crisis, the artists at work have constantly revealed the poetics and the necessity of places. Their unfailing loyalty to the here, their paramount indifference regarding everything that deviates from it and the learned ignorance which they herald, appear today as so many sensitive and vibrant responses to our worries, so many mirrors that show – with such grace and confidence – these reinvented places where, in the dark hours, there are flashes of confidence and hope.

https://trinkhall.museum/votre-visite/informations-pratiques

Pedro RIBEIRO, Atelier Sésame, Bxl (B)

Des visages et des lieux - Pedro Ribeiro | Trinkhall museum

Opening night : 25.03.2022
Exhibition: 26.03 > 11.09.2022

The ground floor of the Trinkhall is dedicated to a monographic exhibition by Pedro Ribeiro, a regular at the Sésame painting workshop.

Pedro Ribeiro’s paintings submerse us into an abyss – paradoxically, on occasion very bright – and lead us to the deepest part of the characters who are dissolving into their places.

RONNY MACKENZIE

Visages/frontières | Trinkhall museum

The first season of the Trinkhall is devoted to the theme of the face. The collection offers an extraordinarily diverse and deeply moving illustration of this - as if , for forty years now, the very question of identity could freely be unfolded in the refuge of workshops. The images and sculptures in the collection seem to move across the entire history of art, haunted, from the origins to the present day, by the figuration of faces. Yet it is not the affirmative or most commonly celebratory forms of faces that are shown, but rather all their interrogative declinations. The faces of the collection cross the boundaries of identity, they fade, split, tear, interlock or multiply, things among things, witnesses of fragile and fragmented, anxious or jubilant existences, carried away in the perpetual movement of the environments in which they stand. What is a face? What is being yourself? At the heart of the museum, the faces of the collection - those of Inès Andouche, Antonio Brizzolari, Mawuena Kattah, Pascale Vincke and many others - interact with an overmodelled skull from New Guinea - Papua New Guinea, a self-portrait of Rembrandt, a DIY figure of Louis Pons, a lithograph by Bengt Lindström or James Ensor,.. We have also invited contemporary artists who take up questions raised by faces of the collection. Thomas Chable, Hélène Tilman, Anne de Gelas, Dany Danino and Yvon Vandycke all take part in the museum's work, each proposing a work that relays the theme of the face. Finally, Créahm productions, designed and produced especially for the opening of the museum, highlight the art developed in workshops in its constant fluctuation. The exhibition "faces/borders" is something of a device to experiment, experience and think about the vertigo of identity.

© Dominique Houcmant

3 visages - Pre-opening of the "Pays de danses" festival


Friday 21 January 2022 at 8pm

Ayelen Parolin, Louise Vanneste and Thomas Hauert are choreographers from the Wallonia-Brussels Federation who are being hosted as part as in-house artists at the Théâtre de Liège between 2018 and 2022. In order to celebrate the end of this partnership through movement, the Pays de Danses Festival is offering the three artists carte blanche at the Trinkhall Museum for a dialogue between dance and plastic arts.

The title, 3 visages, in reference to the ‘Visages/Frontières

exhibition presented at the Trinkhall Museum, which inspired the three choreographers.

Tickets

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After training in classical dance, Louise Vanneste took a new direction towards contemporary dance, studying at P.A.R.T.S. A grant from the SPES Foundation (BE) allowed her then to continue her training in New York, notably within the Trisha Brown Dance Company. Since returning to Europe, she has worked on choreographies, favouring collaborations with artists from disciplines other than dance. She created her first group piece Sie kommen in 2008, followed by the solo HOME, the trio Persona and lastly the duet Black Milk (Critics’ Award 2013). In 2014, she produced her first video installation Going West. Her works have been performed in Belgium and abroad (Netherlands, Estonia, Italy, Brazil, Hong Kong, France etc.) She created Gone in a heartbeat at the KVS as part of the Kunstenfestivaldesarts in 2015 and Thérians in 2017 at the Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis, co-produced by the IMPACT Festival. This project comprises a period of research related to her combined interest in dance and novels, which is continuing into 2019 with À travers les Aulnes. In parallel, she has been a regular contributor at ISAC (Institut Supérieur des Arts et des Chorégraphies) since September 2016. Louise Vanneste is also artistic partner at the Halles de Schaerbeek and Charleroi danse.

 

Ayelen Parolin is a Buenos Aires-born choreographer and dancer who now lives and works in Brussels. She studied at the National School of Dance and the San Martin Theatre in Buenos Aires and then in Europe took the e.x.e.r.c.e course in Montpellier. She worked as a dancer, among others, with Mathilde Monnier, Jean-François Peyret and Mossoux-Bonté. Ayelen Parolin has been producing her own work since 2004. Each of her creations is centred on a recurrent motif, building up the choreography around it. Autobiography in the solo 25.06.76, Exotic World, La Esclava, Wherever the Music Takes You, the animal dormant in each of us in Troupeau/Rebaño, femininity and group dynamics in the piece SMS and Love, and the male figure in DAVID. In her more recent creations Hérétiques, Nativos (an order from Théâtre de Liège to the Korean National Contemporary Dance Company), La Tribu and Autoctonos II, Ayelen Parolin has immersed herself in writing rigorously precise, calculated and persistent movements to talk about the social and the ritual in an abstraction that takes the body to its limits. Ayelen has been one of the 4 winners of the Pina Bausch Foundation grant in 2016. In May 2019, she will create a group performance with Carte Blanche, the Norwegian National Company of Contemporary Dance. Ayelen Parolin has created and shown her work in Europe, South America, New York and South Korea. She is also artistic partner at Charleroi danse.

 

After a career as a dancer, Swiss-born Thomas Hauert set up his own company ZOO in Brussels and has created some twenty or so shows including Cows in Space, Verosimile, Modify, Walking Oscar, Accords, You’ve Changed, From B to B, Like me more like me, a piece for young audiences Danse étoffée sur musique déguisée, MONO, the solo (sweet) (bitter) and inaudible. His latest group piece How to proceed was created at Théâtre de Liège as part of the festival Pays de Danses2018. Thomas Hauert also created the piece Hà Mais with Mozambican dancers and several pieces for P.A.R.T.S in Brussels. He produces work notably for Zurich Ballet, the Toronto Dance Theatre, Candoco Dance Company, an English company of disabled and able-bodied dancers, for the Barcelona-based collective LaBolsa and for the CCN Ballet de Lorraine. Performed on over 200 stages around the world, Thomas Hauert’s work has evolved out of his research on movement, with a particular interest in improvisation-based writing, exploring the tension between freedom and constraint, the individual and the group, order and disorder, form and formlessness. The choreographer has developed teaching methods that are now recognised the world over. He gives workshops worldwide. Thomas Hauert has been the artistic director on the contemporary dance bachelor’s course at La Manufacture in Lausanne since 2013.

Pierre de Peet, pastel sec sur papier. Atelier Créahm-Bruxelles (B). Collection Trinkhall museum

La fabrique des images - Pierre De Peet | Trinkhall museum

Opening night: 23.09.2021
Exhibition: 24.09.2021 > 6.03.2022

Pierre De Peet (Anderlecht, 1929 – Oudergem, 2019) is one of the Créahm workshops’ leading artists. He regularly spent time in the Brussels workshop for almost thirty years, from 1990 until his death in August 2019. Coming from a relatively modest background, his fragile health meant that school was inaccessible to him. He helped out in the fields, as he explains in his autobiography – “digging up beetroot with a spade and, afterwards, a farmer would collect them with a horse and cart” – and then joined his brother in the family baker’s, where he worked as a labourer for several years. In 1988, he was taken in by “Les Chataîgnes” shelter in Woluwe-Saint-Pierre. He lived there for the rest of his days. In August 1990, at the age of 60, he joined the Brussels Créahm workshops. There he gradually developed a very intense Fine Art body of work, including drawings, paintings and etchings. Perfectly sound strokes, intelligent use of colour, narrative direction and standout poetry are the main elements of a pictorial language which often displays the most tragic dimensions and continually speaks to you in a soft and tender way seen nowhere else.

Every image has a model from which he takes his inspiration, resources and mediums. Every image is genealogical. During the last thirty years of his life, Pierre De Peet leafed through magazines and art books, trundling through scattered images, emotions and events, weaving his way through a selective chronical of life in its current state, for better and sometimes, for worse, people and bodies grasping the simplicity of existence, like a mirror image of our own pain and hopes. Such is the incomparable power of these images: the different way in which they are executed - still taking great pains to be meticulously faithful with absolute respect for their models - is not down to just simple movement of the creation or some kind of heavy-handedness, it is well-developed, successful and, at the same time, ascetic. It the image of the model, the unbelievable transformation of representation, his flight, his transfiguration, his freedom recaptured by the operation of his extremely fastidious gesture of replication.

Today, Pierre De Peet’s accomplished body of work is a wonderful illustration, a book of hours of visual emotions patiently, modestly and wilfully assembled by the artist at his work desk. He is inhabited by grace, the pure joy of drawing and colour, thus he has a view of the world which is both uncompromising and extremely gracious. But is it a view in the sense that the word view usually means a way of reading, of perception or interpretation? It is more of a manner of existence: Pierre De Peet (thankfully!) does not give away anything to read or understand. In his hut, without words, without science, even without any form of intention, he achieves the silent inadequacy of Simplicity which gives rise to the power of rebellion like a wave, from its origins and the entire history of Western mysticism.

 

Pascal Tassini - © Muriel Thies - Trinkhall museum

Emportés par la foule... - Pascal Tassini | Trinkhall museum

Opening night: 23.09.2021
Exhibition: 24.09.2021 > 6.03.2022

After over a year of silence, the crowds are back. In airports, at stadium exits, in shopping malls. Crowds of expressions and bodies inflamed by the same emotion. Will life ever be normal again? Do we already yearn for silence? What forges the everyday experience of our dreams? What is the meaning of the word “enthusiasm”? What common desires drive us? What tramples on the feet of the crowds in which we find ourselves? What are we crushing? What is the state of our expectation? Of our despondency? We have many crowds gathered in our memories. The crowds of tortured bodies in concentration camps and jubilant crowds on Liberation Day. Crowds are multiple experiences of loneliness. They express the privilege and distress of existence, the pleasure and the pain. We are one and we are multiple. A crowd is always grieving, even over its next separation. We are deserted and we are part of a crowd; we are the silent voices of the age-old crowds in which we gather.

Today, Pascal Tassini’s statues are out in their crowds at the Trinkhall Museum; multiple examples of loneliness gazing at us in silence and most intimately refracting our modest, relentless transformations.

Pascal Tassini (Ans (B), 1955) spent time at the Créahm workshops for more than twenty years, from 1966 to 2018. He developed an extraordinarily rich polymorphous style – drawings, paintings, terra cotta sculptures and bunches of knotted material for which he is now famous, relentlessly cobbling together shapes, substances, existence. This is an example of constantly moving art, relatively indifferent of its results. Tassini is a forager and creates wonders out of fragments he finds here, there and everywhere, scattered amidst the chaos of the workshop – a combination of impatience and reliability in the ad libitum repetition of the same movements and traditions. Art is all-absorbing. You arrive in the morning, leave in the evening, and, so it continues; day after day, week after week, year after year. The key to happiness. Pascal Tassini is an expert in existence. Should he take up residence? Inside the workshop, we will build a hut where he can keep his belongings and accommodate his friends, or also accommodate his patients in the role of healer. Doctor Tassini is at the centre of a world that has slipped out of his hands. Should you get married? Yes, of course. Because love is the be-all and end-all of any fulfilled life. So, you’ll make wedding dresses, headdresses, tiaras, formal suits. You’ll put flowers in your buttonhole, you’ll wear splendid attire, write love letters, exchange rings. You will be the groom and you’ll go to the bride and, soon, you’ll be holding her hand and then kissing her. Existence is so sweet and separation so sad! But, fortunately, your friends are there, modelled out of clay. The crowd of friends, multiplied by the infinite gesture that creates them, the movement of fingers and the handprint left on the ground, giving them their movement, their life, their depth, their texture, their brightness, their story. They just need to be placed on the shelves in the hut or carefully arranged in drawers and boxes. The statues are mostly small in size. There are enough resources in the workshop to make them. Pascal Tassini’s Stics have taken up space there for years. But sometimes, the statues are enormous. So then, we will bake them in a purpose-built oven between the museum and the bandstand in the Parc d’Avroy. It will be a festive occasion, like in the past and the present, according to all traditions; a bonfire lit long before night time, a joyous installation without memory or restriction; tumbling flames and a glimpse of silhouettes. Life is so beautiful and art is so pointless! Pascal Tassini’s statues are both so similar and so different. They are constantly moving, advancing through the crowd and they carry us away most brilliantly from the condition of existence.

Yvon Vandycke, Good Night People, huile et acrylique sur papier marouflé sur bois. Collection privée

V comme visages, V comme Vandycke | La Boverie

Opening night: 9 SEPTEMBER 2021
Exhibition: 10 SEPTEMBER > 21 NOVEMBER 2021

Yvon Vandycke is an expressionist painter from Mons. 2020 marked the twentieth anniversary of his death. This was the ideal occasion for us to acknowledge his little-known work by organising an extensive retrospective exhibition at the Boverie Museum, in harmony with the Trinkhall’s Faces/Borders theme. In Vandycke’s work, the condition of the body is a running theme in his writing, painting, etching and drawing. The face has a curious relationship with unrest, rebellion, fraternity and the splendour of the body. The border comes first: he reveals and he hides. He also blinds you with women’s bodies, headless women, women depicted from behind, sometimes to the point of disappearance. Or, on the other hand, he contaminates every form, sliding eyes into the folds of a stomach, on a haunted background, depicting dreams.

Yvon Vandycke, Good Night People, painting, oil and acrylic on paper mounted on wood,
Private collection.

Good Night People!  Vandycke presented us with this huge face drowning in its own reflection at the end of the 20th century when he passed away. Representing decades of bloodshed in mass graves, this is a violent Vandycke facing a troubled world. It is amazingly relevant. It has all the power of expressionism and colours that wipe out any reluctances searching for distraction. The painting is a testament; its aim is not to please you. You have to accept that you are looking right at yourself. As Oppenheimer would point out, “See yourself from the inside as responsible and, from the outside, as ridiculous.”

However, Vandycke could also hold on to his tenderness. In the heart of the workshop… 

The joint Boverie/Trinkhall exhibition will show key pieces from the 60s and 70s, but also some from the 80s and 90s that are haunted by wild transformation, the inevitable movement of vibrant life in women’s bodies. Some smaller formats and incomplete works will be included. For Vandycke, a picture has no ending or beginning; drawing and paintings move together, each flowing from the other: it is a shared existence. To the say the very least…

Alain Meert, s.t., acrylique, 271 x 170 cm. Atelier Créahm région wallonne, Liège (B). Collection Trinkhall museum

"Sans titre" | 9ème Biennale Hors Normes, Lyon (F)

Opening night: 8 September 2021
Exhibition: 9 september > 31 October 2021

 

The Untitled exhibition project began during the Coronavirus period, through enthusiastic virtual conversations between Lyon and Liège and between BHN and the Trinkhall, about survival and collaboration. What are we being deprived of? Places where we are no longer allowed to go? But the lockdown to which we have been so cruelly reduced encourages us to rethink the original concept of boundaries, which evokes both limitations and freedom. The verb “to exist” indicates the act of projecting yourself outside your being, out of the place where you are simply standing. Existence is a spatial experience. It implies being anchored down, but also flying away: the movement of an arrow and its indeterminate target! What we call “art” is no different to this. We see the workshop as a privileged laboratory, the place of shared experience where, slowly and silently, the flights, fireflies and dragonflies of our dreams are created. The workshop is the place we have chosen that allows us to reflect on and feel the artistic condition even beyond its walls. Workshops across the world transform the vulnerability they accommodate into power.

The Trinkhall houses over three thousand pieces all created by vulnerable people in a workshop context. The works come from all over the world and have been patiently collected over the last forty years. We watch over them like a lighthouse illuminating our existential worries and hopes. Our collection has now been expanded by the work of five artists from the Walloon region Créahm (Creativity and learning disability) all selected by the Trinkhall. Five very key artists in the Créahm’s history: Together and individually, for over thirty years, they have conveyed the expressive power of fragile worlds. Anny Servais, Patrick Hanocq, Pascal Tassini, Alain Meert and Michel Petiniot, like most of the workshop creators, do not assign titles to their work. Are they indifferent to what they may become? Is it because they themselves have no title or conventional standards, as if they are unimpeded by the need to please or by the burden of being themselves? Is being like this, working hour after hour, day after day, year after year, their heart’s beating from the act of existing, why they speak of both freedom and asceticism? Under the headline Untitled, the Trinkhall is heading for Lyon!

(The Untitled exhibition will also be shown at the Trinkhall Museum in spring, 2022)

Jean-Michel Wuilbeaux, Le moral en arc de cercle, 2007, painting on canvas, Paul Duhem Foundation Collection.

À tout n’a rien gagner, Jean-Michel Wuilbeaux - at the Trinkhall Museum

Born in Valenciennes in 1968, Jean-Michel Wuilbeaux has been attending the Pommeraie (Beloeil) workshop since 1990 where he has been developing an exceptionally dense piece, painted, but also written, on canvas or loose sheets of paper. Jean-Michel Wuilbeaux's paintings, drawings and words run free among consciences and preconceived ideas. The museum’s first monographic exhibition is dedicated to him, in close collaboration with the Paul Duhem Foundation (www.fondationpaulduhem.eu) and Bruno Gérard, head of the Plastic Arts workshop at the Pommeraie.

Jean-Michel Wuilbeaux, Garde rire au poste, 2017. Atelier : La Pommeraie, Ellignies-Ste-Anne (B), Fondation Paul Duhem.

WUILBEAUX ORATORIO - Thierry Devillers (voix) / Steve Houben (saxophone) / Stephan Pougin (percussions)

La relation entre les images et les mots est omniprésente dans l’œuvre de Jean-Michel Wuilbeaux, l’invention des mots déposés sur la toile qui creusent et révèlent au plus vif le désordre de voir, la jubilation de peindre, sa nécessité, sa violence, sa souffrance et sa joie. De janvier à avril 2017, Wuilbeaux peint une dernière toile, Garde rire au poste, qui revêt aujourd’hui, pour l’œuvre désormais aboutie, une valeur quasi testamentaire. En même temps, dans l’urgence et la difficulté de peindre, il déploie en plus de soixante feuillets un texte d’une extraordinaire puissance, à la fois le soutien et l’envol de la peinture. La poésie de Jean-Michel Wuilbeaux, donnée à entendre pour la première fois dans cet oratorio, court sous la peau, accompagne et mystérieusement déroute l’insatiable désir d’exister, celui de Wuilbeaux et tout aussi bien le nôtre.

Fête de la musique 2021

Promenade musicale | Trinkhall museum

Lors de ce "concert promenade" donné au sein du Trinkhall Museum, huit jeunes compositrices et compositeurs issus de la Classe de composition de Michel Fourgon (Conservatoire Royal de Liège) présenteront de courtes créations inspirées par une sélection d’oeuvres exposées dans le musée.
Celles-ci seront interprétées par des étudiantes et des étudiants du Conservatoire.
Chaque composition sera donnée devant, au sein, ou autour des oeuvres plastiques qui les ont fait naître.
Les compositeurs commenteront brièvement les liens, les résonances qui ont présidé à l'aboutissement de leur création.
Le public sera invité à se promener et à emprunter un parcours poétique initié par les musiciens.

Vibrations libres, en correspondance. Et les sons tourneront aussi dans un espace... magique!

 

Réservation souhaitée

www.fetedelamusiqueliege.be

Francisco GOYA (1746-1828) Alla va eso, 1799. Collection: Wittert Museum.

The Ancestors' Room - at the Wittert Museum


UNTIL APRIL 17, 2021

Certain indigenous people, in Africa or elsewhere, have a space reserved for meeting their ancestors. People go there to pay tribute to their values, converse with them and take their advice. This exhibition is built around this meeting. The Wittert Museum collections are revisited as though looking over the shoulder of the painter and poet Yvon Vandycke who will have a major exhibition dedicated to him at La Boverie Museum from 10 September to 24 October, 2021. There will be portraits on display by everyone form Dürer, Ensor or Spilliaert via Rembrandt and Goya, depicting their own or other faces in an array of vanity, masks and repeated death. Critical irony and melancholy, animal fraternity, the strength of muted cries, the great laughter of life, all the things reawakened here have inhabited the thoughts and shapes, the way of being in Yvon's world.

https://www.wittert.uliege.be/cms/c_10359268/fr/musee-wittert

Vauclaire, 2016. Crédit : Hélène Tilman.

Ici le temps s’arrête - Hélène Tilman | Société Libre d’Émulation

« Ici le temps s’arrête est un projet entamé en 2013 au sein de l’hôpital psychiatrique Vauclaire en Dordogne. Les pavillons de cet hôpital ont été construits à partir de 1919 autour d'une chartreuse datant du XIVe siècle. Ce qui a été un « asile d'aliénés » porte aujourd'hui le nom de « centre hospitalier ». Un siècle de psychiatrie résonne en ses murs. Là-bas, je photographie la complexité du lieu, les patients, leurs regards, douloureux, hallucinés, ou éteints, les marques de leur maladie, leurs cicatrices. Je réfléchis à la visibilité ou l'invisibilité de ces maladies, à la difficulté de ce qu'on ne peut pas voir. A ce que l’on peut montrer, ce qui nous fait honte : les traitements, l'enfermement. Les limites sont fragiles. L’atmosphère varie entre mystique et médicale, elle est rapidement changeante, mais reste ancrée dans une temporalité à part, un espace-temps différent, parallèle au notre, au monde du dehors » (Hélène Tilman). Les installations de l’artiste, en mobilisant la photographie, le son et la vidéo, évoquent la complexité du soin de la « folie », l’enfermement, la souffrance, mais également la beauté, la force et la douceur de l’être humain.

www.emulation-liege.be

Pasteur-guerrier afar, tribu Botdomela, village d’Askoma (Hadar Woleita), Éthiopie, 2008. Crédit : Thomas Chable.

Des jours - Thomas Chable | Galerie Quai 4

Dans le cadre des événements d’ouverture du Trinkhall museum, la galerie Quai4 accueille une exposition des extraordinaires portraits réalisés par Thomas Chable en Éthiopie, depuis plus de dix ans. En déclinant encore autrement l’idée de « frontières », cette exposition s’inscrit idéalement dans le cadre général de notre thématique.

« … voilà maintenant presque un mois que tu me demandes un texte sur l’exposition que je vais présenter à la galerie quai 4 au mois de mars 2020. Encore hier, je n’ai pu m’empêcher d’aller dans les bois, trop beau le temps et puis ça nous a permis de déguster le soir, les quelques pieds-de-mouton que l’on avait cueillis. On garde les bolets pour un autre jour. Comme tu peux t’en rendre compte, tout est bon pour contourner et aller voir ailleurs, et voir ailleurs c’est encore ce que je fais de mieux. Là on approche. Il y a quelque chose à dire, mais les mots me manquent. Par contre, il y a des photographies comme celle du lac Tana, faite au petit matin, calme, qui ne dit pas qu’il est une des deux sources du grand Nil. J’y ai fait des rencontres sur le bateau, mais là aussi la photo ne le dit pas, ça n’a d’ailleurs aucune importance, ce qui est important à mes yeux, c’est ce que cette image évoque, ce qu’elle me laisse dans la voix. C’est une petite bricole qui mise bout à bout avec d’autres, finissent par faire une vie et c’est déjà une œuvre en soi. Et encore, je ne parle pas des « accidents », je ne vais quand même pas dévoiler le métier de photographe. C’est de cela dont il sera question chez Quai 4, des photographies que j’ai faites lors de quelques voyages en Éthiopie, voyages sans but prédéfini, juste le plaisir d’être là » (Thomas Chable).

www.quai4.be/galerie

Château de cartes, Polaroïd, 2019. Crédit : Anne De Gelas

Intermède (Un visage de lignes) - Anne De Gelas | La Chataigneraie

Dans le cadre des expositions partenaires du Trinkhall museum, l’artiste propose une étape de son travail en cours intitulé « Un visage de lignes » :

"Un visage de lignes … l’autoportrait court les années, reflet du temps qui passe, la vie qui creuse des sillons. L’histoire s’inscrit à même la peau, l’autoportrait raconte.

Un intermède, la maladie.

Apparaissent dans le travail les autres, les amis, la famille. Portraits de ceux qui entourent lorsque le corps lâche, que le miroir se fissure. La reconstruction peut se faire dans les yeux des proches aimants. En eux, se retrouver peu à peu.

Dans ce moment de fragilité, le désir renaît de porter un regard attentif sur de petites choses, souvenirs et objets du quotidien, des miettes éparpillées dans l’appartement. Les poser, les assembler, les photographier, prendre le temps de la convalescence et… continuer " (Anne De Gelas).

www.CWAC.be